Amel Jegham est l’auteur de la première thèse consacrée aux carnets de Pierre Michon, sous la direction de Anne HERSCHBERG PIERROT :
Maîtres et serviteurs de Pierre Michon : Genèse d'un imaginaire pictural, des carnets au récit Jury composé de Pierre-Marc DE BIASI, Agnès CASTIGLIONE, Christian DOUMET, Jacques NEEFS et Dominique VIART Deux communications sont consacrées à l’œuvre de Pierre Michon :
Une performance théâtrale du Théâtre de l’Argile. Avec le concours de la bibliothèque municipale de Villeneuve, de la librairie Livresse, une table ronde avec Pierre Michon, Marie-Hélène Lafon et Agnès Castiglione et l’exposition photographique « Habiter une œuvre » d’Éric Morin (vernissage le 27 avril à 18h au Musée Gajac)
Dans la conclusion de son discours, le Président Macron salue Pierre Michon : https://www.youtube.com/watch?v=CUuRwXkzJ10
Pierre Michon invité d'Olivia Gesbert
La Grande Table, France Culture, de 11h45 à 12h30 lundi 6 novembre 2017
Pierre Michon invité de Laure Adler L'Heure bleue, France-Inter, de 20h à 21h Publication d'un inédit de Pierre Michon aux Éditions de L'Herne Tablée, suivi de Fraternité — Avant-propos d'Agnès Castiglione TabléeDeux tableaux d’Édouard Manet, tous deux de l’année 1878, s’intéressent au même sujet sous des titres voisins. Au café est une pièce maîtresse de la Collection Oskar Reinhart du Musée de Winterthour, dans le canton de Zürich ; Coin de café-concert compte parmi les belles toiles de la National Gallery de Londres. En 2005, une exposition du Musée de Winterthour — « Manet retrouve Manet » — réunit les deux tableaux, retrouvant ainsi la grande composition prévue à l’origine par le peintre en 1877 et intitulée Reichshoffen, du nom d’un café-concert parisien de Montmartre. À l’occasion de cette réunion historique, Pierre Michon fut sollicité pour écrire un texte. Tablée, aussitôt traduit en langue allemande, accompagna l’exposition de Winterthour. Il paraît ici pour la première fois en France. FraternitéC’est en 1992 que Pierre Michon forme le projet d’écrire un texte sur le peintre Jacques-Louis David. Il compte ainsi marquer le bicentenaire de 1793 comme l’avait été par les pouvoirs en place, et avec quel éclat, celui de 1789. Assez vite cependant, semble-t-il, ce projet est abandonné. David est certes un grand peintre, contemporain et acteur de cette épopée révolutionnaire qui requiert si fort Michon, et notamment de son acmé de sauvagerie tragique — Thermidor — mais au peintre néo-classique il manque à ses yeux cette étincelle de génie qu’eût requise l’ampleur d’un tel événement. Il restait donc à susciter ce Goya français mâtiné de Tiepolo que ne saurait être le trop pusillanime David et que sera très exactement François Élie Corentin à qui il advint de peindre Les Onze : le récit de Michon est né de ce projet abandonné et nous pouvons lire l’ébauche de Fraternité comme la matrice ou l’avant-texte des Onze. Le 7 octobre 2017, à Trévise, Pierre Michon a reçu un nouveau prix italien.
Le Premio letterario Giovanni Comisso pour la biographie a récompensé l’auteur de Vite minuscole (traduction italienne de Leopoldo Carra, Éditions Adelphi, 2016). |